mardi 4 août 2009

Artiste interprète : travailleur reconnu en Afrique francophone ou illusion ?


Mon sujet, le troisième de notre groupe me porte vers la profession d’artiste Interprète dans les pays francophones.

Les directives des systèmes internationaux reconnaissent le statut salarial d’un individu dans une société. L’artiste interprète y est reconnu comme travailleur.

L'artiste interprète
« A l'exclusion de l'artiste de complément, considéré comme tel par les usages professionnels,l'artiste interprète ou exécutant est la personne qui représente, chante, récite, déclame, joue ou exécute de toute autre manière une oeuvre littéraire ou artistique, un numéro de variétés, de cirque ou de marionnettes. ». Cette définition est incluse dans nombre de déclaration des organismes gérant la propriété intellectuelle.

Les professionnels de l’art qui sont dans le domaine du spectacle sont considérés comme travailleurs et rentrent de facto dans les directives et conventions de l’UNESCO et l’OIT donc sont membres, tous les pays francophones d’Afrique. Ces dispositions induisent donc qu’exercer la profession d'artiste interprète donne lieu, comme pour toute profession, à un certain nombre de droits ( assurance chômage, Sécurité sociale, congés, retraite... ) régis par des organismes spécialisés.

Le problème
Les travailleurs de l’art sont clochardisés en Afrique francophone du fait de l’inexistence de certains textes juridiques et de la non application des textes juridiques existant. Les travailleurs artistiques du domaine des arts vivants lorsqu’ils sont employés par les structures indiquées par les textes de loi (spectacles, tourneurs et productions de spectacles) n’imposent jamais l’application de leurs droits et, les syndicats des artistes existant ne font pas toujours leur boulot. Ensuite, les sociétés de gestion collective et les producteurs de phonogrammes ignorent régulièrement de prélever comme le leur exige les textes juridiques, les frais inhérents aux déclarations sociales et fiscales lorsque ces sociétés reversent sois les cachets, soit les droits d’auteur aux ayants droits.

Il est désormais nécessaire de mettre en place des outils juridiques pour que les travailleurs du domaine de l’art non seulement bénéficient de leurs droits dans la pratique professionnelle de leur activité mais aussi et, comme l’exige les lois sociales et fiscales, s’acquittent de leurs devoirs auprès des organismes spécialisés.


Quelles sont vos propositions ?

dimanche 26 juillet 2009

Les différents pays francophone de l'Afrique




















Une vision globale des photos de certains artistes interprètes et des drapeaux des pays francophones d'Afrique. Ces pays concernés sont les suivants :
  1. Algérie

  2. Tchad

  3. Mali

  4. Togo

  5. Congo - Brazzaville

  6. Union des Comores

  7. Congo - Kinshasa

  8. Sao Tomé é Principe

  9. Cameroun

  10. Mauritanie

  11. Côte d'Ivoire

  12. Maurice

  13. Sénégal

  14. Niger

  15. Guinée - Conakry

  16. Madagascar

  17. Guinée Equatoriale

  18. Cap Vert

  19. Guinée

  20. Gabon

  21. Tunisie

  22. Burundi

  23. Maroc

  24. Djibouti

  25. Rwanda

  26. Benin

  27. Angola

  28. Centrafrique











samedi 25 juillet 2009

LA DISTRIBUTION EN AFRIQUE - Un sujet de Georges Minyem



Georges Minyem (France) a écritle 23 juillet 2009 à 21:01


Ma première préoccupation concerne la distribution des oeuvres musicales en Afrique. Je m'explique. Je suis auteur-compositeur et je produis moi-même mes albums. Autrefois, nous avions des vendeurs qui s'organisaient selon leurs propres règles de fonctionnement, mais on pouvait être distribué au Cameroun dont je suis originaire. Je parle des Mc Pop Music, Flash, Ndjocke, etc...En Côte d'Ivoire, il y avait Showbiz, qui malgré ses errances, permettait une fabrication et une diffusion des oeuvres. Aujourd'hui, ces marchands d'oeuvres culturelles ont disparu et le secteur est en crise profonde dont on n'entrevoit aucune issue. L'on peut se battre pour sortir un album, cependant, l'on n'a aucune certitude qu'il soit distribué dans nos pays, sans compter la France où le rayon Afrique brille par son vide abyssal. Ma préoccupation est donc la création d'un véritable circuit de distribution des oeuvres culturelles en Afrique francophone, et plus particulièrement au Cameroun. Quelles sont vos idées sur ce sujet ? Quelles sont vos suggestions ? Toutes les idées sont les bienvenues !!! GM




www.georgesminyem.com